Le livre de chevet

Mon nom de plume est Danny Tyran. Je suis un Canadien français demeurant dans un pittoresque village du Québec. Je suis né en 1975. Je suis bisexuel et je vis en couple avec un homme depuis plus de dix ans. Le premier roman que j’ai écrit m’est venu à l’esprit alors que j’étais encore adolescent. Mais depuis ma petite enfance, je m’imaginais vivant toutes sortes d’aventures. Je ne les écrivais pas. Pas encore. Mais à l’adolescence, je me suis mis à gribouiller des textes, que je jetais à mesure que je les écrivais, car je ne les trouvais pas assez bons pour mériter d’être conservés, pas même dans une boîte au fond d’un placard. Il y a quelques années, j’ai retrouvé une disquette sur laquelle se trouvait une histoire érotique écrite plusieurs années auparavant. Je l’ai relue, corrigée et je l’ai envoyée à un éditeur qui l’a publiée. Depuis, j'ai presque uniquement trois occupations : la lecture, la traduction et l’écriture. Inspiration et méthode de travail Mon inspiration me vient en grande partie d’expériences personnelles de Domination / soumission et de BDSM que j’ai vécues il y a quelques années. En effet, j’ai eu un Maître et une Maîtresse, un soumis et une soumise (pas tous en même temps). J’ai expérimenté pendant plusieurs années et, sans vouloir me vanter, je pourrais dire que j’ai couvert à peu près tout ce qu’on peut imaginer vivre dans cet univers excentrique à l’exception de ce qui aurait pu nuire à ma santé ou à ma vie. Mais, depuis, j’ai connu des gens que ce qui est appelé en anglais « edge play » intéresse et que je peux consulter quand vient le moment de décrire ces jeux extrêmes. Je suis aussi grandement inspiré par ce que je lis et ce que je trouve sur Internet. S’il vous manque un détail descriptif pour une scène comportant une activité BDSM, cherchez-la sur le Web et vous pouvez être certain de découvrir l’élément manquant. Il y a aussi le rêve, éveillé ou nocturne, qui joue un rôle primordial. Il m’est arrivé de réécrire complètement un chapitre à cause de ce que j’avais rêvé pendant la nuit précédente. J’ai quelques amis également auteurs de romans érotiques avec qui je communique régulièrement et qui me questionnent parfois sur un point ou un autre que j’ai expérimenté. Il m’est également possible de demander leur aide si un aspect de ce que je suis en train d’écrire m’échappe et que je sais pouvoir obtenir un conseil pertinent ou une idée intéressante de l’un d’eux. J’écris dès que j’ai du temps libre et que je ne suis pas trop fatigué. Les week-ends, le soir, parfois même la nuit. Étant donné que je travaille selon mes disponibilités à la révision, la correction, la traduction en français de textes d’autres auteurs, je peux organiser mon horaire à ma guise. Ce qui me laisse parfois du temps, même les jours de semaine pour travailler à mes propres œuvres. Je m’installe généralement dans un bon fauteuil, sur la véranda si la température le permet ou à l’intérieur, avec mon ordinateur sur les genoux, un breuvage, le plus souvent de l’eau, un thé ou un café, mais parfois une bière ou un verre de vin, à portée de la main. En processus de création, je mets de la musique susceptible de m’inspirer, mais lors de la révision, le chant des nombreux oiseaux qui viennent visiter ma cour et les bois avoisinants me suffit.